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Nicole
de Moor

150-250 millions d'ici 2050

Les acteurs qui utilisent ce nombre

Catherine Wihtol de Wenden
Christel Cournil
Convention for displaced
persons and climate change
Les Amis
de la Terre
Programme des Nations unies pour l'Environnement
La Cimade
Norman Myers
Collectif Argos
Alex
Randall
Gilliane
Le Gallic
La Banque mondiale

Ce qu'implique ce nombre

Jusqu’à 150 millions d’ici 2050

 

150 millions de personnes déplacées pour causes environnementales ou climatiques d’ici 2050 : un chiffre revenant dans de nombreux rapports à provenance multiple, humanitaire, environnementale ou économique.
Il s’agit également du chiffre avancé par le premier rapport quantificateur sur ce phénomène, fourni par le GIEC en 1990. Ce résultat est confronté à plusieurs critiques. Les acteurs ne souhaitant pas se prononcer explicitement sur la quantification se méfient de la précision de cette mesure, datée mais faisant autorité, puisqu’elle est reprise à l’époque par les institutions onusiennes. Par ailleurs, cette mesure ne correspond plus aujourd’hui aux scénarios catastrophes défendus par une une catégorie d’acteurs plus alarmiste face à l’urgence de la situation. Pourtant, des analyses quantitatives récentes approchent encore ces nombres, comme dernière étude quantitative de la banque mondiale, datant du 19 mars 2018 et estimant 143 millions de “migrants climatiques” pour 2050 et insistant une possibilité de minimiser ce bilan si l’action est rapide.


 

à 250 millions d’ici 2050

 

150 millions de personnes déplacées pour causes environnementales ou climatiques d’ici 2050 : un chiffre revenant dans de nombreux rapports à provenance multiple, humanitaire, environnementale ou économique.
Il s’agit également du chiffre avancé par le premier rapport quantificateur sur ce phénomène, fourni par le GIEC en 1990. Ce résultat est confronté à plusieurs critiques. Les acteurs ne souhaitant pas se prononcer explicitement sur la quantification se méfient de la précision de cette mesure, datée mais faisant autorité, puisqu’elle est reprise à l’époque par les institutions onusiennes. Par ailleurs, cette mesure ne correspond plus aujourd’hui aux scénarios catastrophes défendus par une une catégorie d’acteurs plus alarmiste face à l’urgence de la situation. Pourtant, des analyses quantitatives récentes approchent encore ces nombres, comme dernière étude quantitative de la banque mondiale, datant du 19 mars 2018 et estimant 143 millions de “migrants climatiques” pour 2050 et insistant une possibilité de minimiser ce bilan si l’action est rapide. Un autre chiffre est souvent repris : Norman Myers, expert en réchauffement climatique et ancien ambassadeur des Nations Unis défend aujourd’hui 250 millions de personnes déplacées pour 2050. Un chiffre dont il revendique une fonction d’alerte. Une exagération ? Ou une anticipation pour combler les marges d’erreurs de modèles annonçant des résultats moindres ?

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