150-250 millions d'ici 2050
Les acteurs qui utilisent ce nombre
Ce qu'implique ce nombre
Jusqu’à 150 millions d’ici 2050
150 millions de personnes déplacées pour causes environnementales ou climatiques d’ici 2050 : un chiffre revenant dans de nombreux rapports à provenance multiple, humanitaire, environnementale ou économique.
Il s’agit également du chiffre avancé par le premier rapport quantificateur sur ce phénomène, fourni par le GIEC en 1990. Ce résultat est confronté à plusieurs critiques. Les acteurs ne souhaitant pas se prononcer explicitement sur la quantification se méfient de la précision de cette mesure, datée mais faisant autorité, puisqu’elle est reprise à l’époque par les institutions onusiennes. Par ailleurs, cette mesure ne correspond plus aujourd’hui aux scénarios catastrophes défendus par une une catégorie d’acteurs plus alarmiste face à l’urgence de la situation. Pourtant, des analyses quantitatives récentes approchent encore ces nombres, comme dernière étude quantitative de la banque mondiale, datant du 19 mars 2018 et estimant 143 millions de “migrants climatiques” pour 2050 et insistant une possibilité de minimiser ce bilan si l’action est rapide.
à 250 millions d’ici 2050
150 millions de personnes déplacées pour causes environnementales ou climatiques d’ici 2050 : un chiffre revenant dans de nombreux rapports à provenance multiple, humanitaire, environnementale ou économique.
Il s’agit également du chiffre avancé par le premier rapport quantificateur sur ce phénomène, fourni par le GIEC en 1990. Ce résultat est confronté à plusieurs critiques. Les acteurs ne souhaitant pas se prononcer explicitement sur la quantification se méfient de la précision de cette mesure, datée mais faisant autorité, puisqu’elle est reprise à l’époque par les institutions onusiennes. Par ailleurs, cette mesure ne correspond plus aujourd’hui aux scénarios catastrophes défendus par une une catégorie d’acteurs plus alarmiste face à l’urgence de la situation. Pourtant, des analyses quantitatives récentes approchent encore ces nombres, comme dernière étude quantitative de la banque mondiale, datant du 19 mars 2018 et estimant 143 millions de “migrants climatiques” pour 2050 et insistant une possibilité de minimiser ce bilan si l’action est rapide. Un autre chiffre est souvent repris : Norman Myers, expert en réchauffement climatique et ancien ambassadeur des Nations Unis défend aujourd’hui 250 millions de personnes déplacées pour 2050. Un chiffre dont il revendique une fonction d’alerte. Une exagération ? Ou une anticipation pour combler les marges d’erreurs de modèles annonçant des résultats moindres ?