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Parcours

 

2000- 2003 : Durham University, diplôme en philosophie et en éthique environnementale

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2009 : Co-fondateur de Un Fair Play et membre de la délégation des îles Kiribati lors de la COP15

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2009 : Conseiller du gouvernement des îles Kiribati

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2008-2012 : Stratège en communication pour The Center of alternative technology

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depuis 2012 : coordinateur du réseau Climate Change and Migration Coalition

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Publications

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Briefing: after the Paris climate talks – what next for migration and displacement?

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Climate change and the refugee crisis

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Chapter in Organizational perspectives on environmental migration

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Chapter in Crime climatique stop, L’appel de la société civile

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Moving Stories report: The voices of people who move in the context of environmental change

Sur le débat sémantique :

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Selon la Climate Change and Migration Coalition, il est très difficile d’utiliser le terme de “réfugié climatique” car celui-ci entend attribuer uniquement les déplacements humains aux désastres causés par le réchauffement climatique. Or, pour cette organisation, des causes bien plus vastes, et au delà de l’évolution du climat - comme les guerres ou les difficultés économiques des régions pour subvenir aux besoins de leurs citoyens - conduisent tout autant à la dégradation des environnements habités, et donc aux mouvements des populations. Par ailleurs, le terme de “réfugié” implique de traverser les frontières d’un pays pour être accueilli dans un pays étranger : or bon nombre de mouvements migratoires liées à la dégradation environnementale se font selon des déplacements internes aux pays. Enfin, le terme de “réfugié” est rejeté par les populations concernées, qui ne souhaitent pas être nommées ainsi. Pour toutes ces raisons, la plateforme Climate Change and Migration Coalition choisi d’employer les expressions “people forced to move by climate change” ou encore “climate-linked migration” pour parler des populations qui bougent à cause de l’altération de leur environnement.

Le réseau coordonné par Alex Randall soutient que chaque migration environnementale est singulière : elle peut être causée par des dégradations lentes ou rapides de l’environnement, ou être fortement liée aux conflits, comme en Syrie ; elle peut aussi être tantôt forcée ou choisie. La multicausalité est défendue car les mouvements de population diffèrent selon la région du globe et les menaces qui les génèrent.  

 

Sur la question de la quantification : ne se prononce pas

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À défaut d’un accord sur la définition de “réfugié climatique”, le réseau Climate Change and Migration Coalition ne fait aucun pronostic sur le nombre de déplacements liés à l’environnement car selon lui, on ne peut pas quantifier un phénomène que l’on n’a pas encore délimité par un cadrage terminologique. L’organisation se réfère néanmoins aux statistiques produites par l’Internal Displacement Monitoring Center pour compter et estimer le nombres de personnes déplacées suite aux guerres et aux catastrophes écologiques :

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Qui doit agir ? Responsabilité inetrnationale et régionale 

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L’organisation Climate Change and Migration Coalition veut agir au niveau national et international pour renforcer les lois en faveur des déplacements liés à l’environnement d’une part, et d’autre part pour apporter l’assistance nécessaire aux déplacés internes comme transfrontaliers, obligés de quitter leur lieu de résidence à cause de dégradations lentes ou soudaines de leur environnement.

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Comment agir ? Adaptation juridique

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Climate Change and Migration Coalition entend influencer les politiques et les institutions juridiques pour créer un droit spécifique et adapté pour l’accueil et l’assistance des personnes qui se déplacent suite à la dégradation de leur environnement.

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"Est-ce que le changement climatique causera davantage de guerres ? Dans une certaine mesure, je dirai “peut-être”, “ça dépend” et “c’est compliqué”.

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Climate Change and Migration Coalition

Alex Randall

Alex Randall est un chercheur spécialiste des migrations liées aux conflits et à la dégradation de l’environnement. Depuis 2012, Alex Randall est le chef du projet Climate Change and Migration Coalition, un réseau sur les droits des réfugiés et des migrants environnementaux, affilié à l’association caritative Climate Outreach. Cette organisation forme un groupe de pression auprès des autorités juridiques nationales et internationales en fournissant une expertise scientifique et journalistique sur les mouvements de population et en se faisant porte-parole des populations concernées par les dégradations environnementales auprès des médias, de l’opinion publique et des autorités juridiques, à l’échelle globale comme locale. Le coordinateur de projet, Aex Randall est l’auteur de nombreux rapports sur le lien entre le réchauffement climatique, les désastres environnementaux et les mouvements de populations ; il a été conseiller auprès de plusieurs gouvernements, agences internationales et organisations humanitaires.

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