Les Amis de la Terre​

Sur le débat sémantique 

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La dénomination varie en fonction des différents groupes : Les Amis de la Terre France utilisent « déplacés environnementaux » contrairement à Friends of the Earth UK et Australia qui militaient pour la reconnaissance de statut des « réfugiés climatiques » et « environnementaux ».

Les Amis de la Terre France définissent les déplacés environnementaux comme « des personnes ou populations qui ont été forcées de quitter leur lieu de vie en raison de sa dégradation, elle-même due à une catastrophe écologique soudaine ou à une détérioration lente de l’environnement ». Le terme englobe les déplacés transfrontaliers et internes. L’adjectif « environnementaux » est choisi pour inclure les dégradations climatiques liées au réchauffement climatique d’origine anthropique, les catastrophes naturelles, les accidents industriels ou encore les projets de développement.  

Friends of the Earth UK et Australia préfèrent le terme « réfugiés climatiques » ou « environnementaux » pour souligner le caractère urgent de la situation et pousser à l’action.

Sur la question de la quantification 

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Le réseau reprend des quantifications préexistantes plaçant le nombre de déplacés environnementaux entre quelques dizaines et plusieurs centaines de millions de personnes.

Dans un communiqué de 2009, Les Amis de la Terre France reprennent un rapport de la Croix-Rouge de 2001 qui estimait que 58 % des réfugiés dans le monde étaient des réfugiés environnementaux ainsi qu’un rapport de la Commission Mondiale des Barrages ayant calculé que 40 à 80 millions de personnes ont été déplacées par les grands barrages au cours du XXe siècle.

Friends of the Earth Australia se base sur les prédictions de la Croix-Rouge et de Norman Myers qui estime que 150 millions de personnes se déplaceraient à cause du climat jusqu’en 2050.

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Qui doit agir ?

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Les pays développés et historiquement plus pollueurs ont la responsabilité d’agir.

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Comment agir ? 

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Les Amis de la Terre informent et mobilisent le grand public en menant des actions au niveau international, régional et européen pour obtenir une Convention Internationale mettant en place un nouveau statut pour les déplacés environnementaux.

Le réseau milite également pour le renforcement des politiques de précaution et de préventions pour la protection des déplacés. La Communauté Internationale doit mettre en place des politiques d’assistance à travers une nouvelle institution spécialisée qui agirait en coopération avec le HCR, le PNUE et les ONG environnementales.

Enfin, pour les Amis de la Terre, il faut aussi cesser la dégradation de l’environnement en adoptant des modes de croissance et de vie moins polluants et socialement viables.

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Publications

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A Citizen’s Guide to Climate Refugees. Friends of the Earth Australia. 2007.