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Publications

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2016 : Dossier “Réfugiés climatiques en détresse” dans le n°88 de sa revue Causes communes.

Sur le débat sémantique : des réfugiés climatiques ou déplacés environnementaux

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Ne se prononce pas vraiment, mais explique dans son dossier : “Plus neutre, “déplacé” nommerait avec plus de justesse les différentes mobilités, quant à “migrants”, il peut être compris comme plus englobant.” Cette question de terminologie n’est donc pas la priorité de la Cimade.

 

Sur la question de la quantification : 250 millions de réfugiés environnementaux d’ici 2050

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La Cimade reprend les chiffres de l’ONU, tout en spécifiant que “ces projections doivent toutefois être considérées avec prudence, car elles reposent sur des calculs comportant beaucoup d’inconnues.” Elle ne fait donc que souligner la difficulté d’établir des estimations fiables, découlant notamment du nombre de combinaisons pouvant répondre aux différentes appellations des déplacés du fait de changements environnementaux.

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Qui doit agir ? La communauté internationale

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Si la Cimade n’exprime pas explicitement, encore une fois, son avis sur la question, elle donne la parole à plusieurs acteurs dans son dossier “Réfugiés climatiques en détresse”. Ces acteurs sont Christel Cournil (spécialiste des migrations), Emnet Gebre (spécialiste du droit de l’environnement), Alix Mazounie (responsable des politiques internationales au Réseau Action Climat), Antoine Pécoud (sociologue), Fernanda de Sallès Cavedon Capdeville (avocate) et Gilliane Le Gallic (présidente de l’association tuvaluenne Alofa Tuvalu).

 

La Cimade s’interroge donc, tout en privilégiant dans ses articles et ses questions aux différents acteurs, l’idée d’une responsabilité commune et partagée. Elle introduit ainsi le propos de Christel Cournil : “l’impact des changements climatiques sur la mobilité des personnes est progressivement pris en compte par la communauté internationale, mais cela reste marginal”.

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Comment agir ? En adoptant des textes de droit international pour les déplacés internes et externes.

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Selon les différents acteurs interrogés dans le dossier “Réfugiés climatiques en détresse”, les actions à adopter sont multiples.

 

Christel Cournil parle de trois piliers dans les négociations climatiques : “l’atténuation, comprendre les objectifs de réduction des gaz à effets de serre pour ralentir le changement climatique ; l’adaptation, où les réflexions portent sur ce qui peut être fait en terme d’adaptation des populations : les encourager, les anticiper, les accompagner ; et enfin les pertes et préjudices, sous-entendu comment faire pour que les États les plus touchés obtiennent des compensations.”

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La Cimade

Les documents consultables

La Cimade (Comité Inter-Mouvements Auprès des Evacués) est une association créée à Bièvres par le CIM (Comité Inter-Mouvements de jeunesse) le 18 octobre 1939, durant la Seconde Guerre mondiale. Elle avait au départ vocation à venir en aide aux populations évacuées d’Alsace et de Lorraine. Son action a peu à peu évoluée, s’adaptant sans cesse aux enjeux humanitaires relatifs au droit des étrangers des époques qu’elle a traversées : Holocauste durant la Seconde Guerre mondiale, immigration et décolonisation dans la période des années 1950 à 1980, hausse du nombre de réfugiés dans les années 1960, renforcement du contrôle aux frontières en Europe dans les années 2000…

Dans la continuité de cette action, la Cimade s’intéresse donc également, aujourd’hui, aux réfugiés climatiques.

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