Déplacés
Les acteurs qui utilisent ce terme
Les sens que recouvrent ce terme
La notion de « déplacés » est la plus utilisée parmi nos acteurs, étant employée par Michel Prieur, Catherine Wihtol de Wenden, Christel Cournil mais aussi par les organisations internationales telles que l’UE, le PNUE, le HCR et l’Initiative Nansen, la Convention for Persons Displaced by Climate Change, la Convention de Kampala et même par l’ONG Française Les Amis de la Terre France. La prépondérance de cette terminologie peut s’expliquer par la neutralité qu’offre ce terme par rapport aux termes “réfugiés” et “migrants” plus lourd de sens mais aussi par son large spectre.
Certes moins militant que le terme « réfugiés climatique », « déplacés » permet de dépasser plusieurs de ses limitations. Il n’existe pas de définition juridique internationale des « déplacés », seulement des « déplacés internes ». Il s’agit en effet d’un terme large, renvoyant à la fois à des migrations internes et internationales et permettant de rassembler une multitude de causes des déplacements.
La question du choix de la migration n’est pas inhérente au terme. Ainsi, peu d’acteurs se prononcent sur la distinction entre le caractère volontaire ou forcé du déplacement. Par exemple parmi nos acteurs, seul Walter Kaelin, soutient que ce terme suggère le caractère forcé de ces mouvements.