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France Terre d'asile

Fondée en 1971, l’association France Terre d’Asile a pour but premier de venir en aide aux demandeurs d’asile. Depuis la modification de ses statuts en 2007, elle peut également venir en aide aux réfugiés et apatrides tels que définis dans les Conventions de Genève de 1951 et le Protocole de New York de 1967.

Les documents consultables

Sur le débat sémantique : des “réfugiés climatiques”, mais à redéfinir

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“Parler de ‘réfugiés climatiques’ aujourd’hui paraît une commodité de langage. Malgré toutes les projections et estimations, il est difficile de définir aujourd’hui quel sera le lien immédiat ou indirect entre les effets du réchauffement climatique et les mouvements de population dans l’avenir.”

France Terre d’Asile explique donc, dans son communiqué de presse, la difficulté de se saisir de l’expression “réfugié climatique” pour parler de ces mouvements de population qui constituent, selon elle, “une menace croissante à la stabilité des pays du Sud.”

 

Sur la question de la quantification : entre 150 millions et 1 milliard d’ici 2050

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France Terre d’Asile ne se prononce pas sur cette question de la quantification, ne faisant que rapporter différents chiffres issus d’une réelle “guerre des chiffres” entre spécialistes. Mais, citant les estimations données par C. Johnstone, ancien Haut Commissaire de l’ONU pour les Réfugiés, elle explique que “pour chaque centimètre de hausse du niveau des océans, il y aura un million de déplacés dans le monde”. Elle se positionne ainsi sur un scénario alarmiste par rapport à l’ensemble des chiffres cités : “Une certitude : dans quelques décennies, le monde sera confronté à une ‘marée humaine’ formée par les millions de personnes forcées de quitter leur lieu de vie”.

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Qui doit agir ? La communauté internationale

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Pour France Terre d’Asile, ce sont les Etats qui sont à même d’agir et d’entamer les négociations nécessaire au lancement d’une quelconque action. Elle dénonce justement l’inaction face à une “catastrophe [...] annoncée depuis longtemps”, pointant du doigt la France “qui, malgré l’urgence, n’a pris aucune position sur la question.”

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Comment agir ? En leur créant un statut juridique

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Pour France Terre d’Asile, la première urgence est de consacrer aux “réfugiés climatiques” un statut ad hoc, totalement indépendant de la Convention de Genève qu’il ne faut pas remettre en négociation, au risque de l’affaiblir.

 

L’association évoque également la possibilité de créer un fond international pour l’indemnisation des victimes du réchauffement climatique, alimenté par les Etats.

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Publications

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Communiqué de presse sur le Sommet de Copenhague : les réfugiés climatiques

http://www.france-terre-asile.org/accueil/la-presse-en-parle/communiques-de-presse/cpsommet-de-copenhague-les-refugies-climatiques

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