Sur le débat sémantique : des "réfugiés environnementaux"

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Lester Brown est l’un des premiers acteurs à utiliser les termes de « réfugiés environnementaux » en 1974. A l’époque, il utilise l’expression pour dénoncer une utilisation intensive des ressources terrestres par les pays d’Afrique et d’Asie. Il désigne aujourd’hui les personnes menacées par la montée des eaux, les ouragans, la désertification, le stress hydrique et la pollution de l’environnement. Lester Brown situe principalement ces réfugiés potentiels en Asie, en Afrique et Amérique latine et les associe à la pauvreté. Leur destination serait principalement l’Europe et l’Amérique du Nord mais les déplacements internes sont également pris en compte. La cause de leur déplacement est présentée comme environnementale, mais l’expert reconnaît que d’autres facteurs peuvent peser : la situation économique ou politique des pays de départ.

 

Sur la question de la quantification : des centaines de millions de personnes victimes d'ici 2080

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Lester Brown s’intéresse à la croissance démographique des populations ainsi qu’à leur croissance économique agricole et urbaine pour envisager leur capacité d’adaptation à la dégradation environnementale. Les populations étudiées sont celles localisées dans des zones à risque, notamment au niveau des espaces littoraux. Les résultats dépassent les centaines de millions. 

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Qui doit agir ? Les gouvernements 

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Pour Lester Brown, d’importants flux migratoires pourraient dépasser les frontières dans l’illégalité. Selon cette optique, il recommande aux pays industrialisés d’anticiper des migrations possiblement chaotiques en travaillant avec les pays en développement. Si les « réfugiés environnementaux » soulèvent la question des ressources, c’est aux politiques économiques de proposer une solution.

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Comment agir ? Par une aide aux pays en développement 

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Les pays industrialisés, selon Brown, doivent assister les pays en développement en leur fournissant les moyens de satisfaire leurs populations en termes de ressources. C’est ici une recommandation de solution en amont pour empêcher les départs. Le but, à terme, est de mettre en place des politiques de développement durable préservant les sols et les forêts. Les populations prioritaires sont les plus pauvres.

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